enfin,
les dauphins !!!
Après moulte
pérégrinations, on arrive au milieu d'une petite île
au milieu du Mékong plutôt un gros rocher
avec quelques arbres dessus pour voir les dauphins. C'est
tout au sud du laos. Tellement au sud qu'on voit le cambodge....
Disons qu'on voit une berge comme toutes les autres avec plein d'arbres
dessus (comme toutes les autres) et que le conducteur du petit bateau
qui amène au gros rocher désigne comme étant
le cambodge.
Donc, j'étais avec ce monsieur, Dorothea et Anja, attendant
de voir les dauphins, et aussi trois américains et leur conducteur
(comment on appelle un monsieur qui conduit un petit bateau ? attention
: ce n'est pas un pécheur. on pourrait dire un marin... ou
un capitaine. chauffeur, c'est peut-être mieux. mais çà
fait un peu trente-huit tonnes). Enfin... Ce qu'on attend en fait
(mais au début on ne le sait pas), c'est que les deux laotiens
se lèvent, au bout d'un moment, et désigne des sillages
sur le Mékong. Des sillages tout petits et pas tout près.
C'est les dauphins du Mékong ! Des dauphins Irrawady
(Orcaella Brevirostris).
Ils sont en danger,
en voie de disparition comme on dit. C'est à cause des méthodes
de pèche. Au filet au laos et à l'explosif au cambodge.
D'après le lonely planet, les cambodgiens jettent des grenades
dans l'eau et ramassent le poisson tué... Efficace mais pas
très écologique. Ni très traditionnel et pas
vraiment sélectif. Ils tuent donc aussi les dauphins qui
passent dans le coin. Pareil au laos avec ceux qui se prennent dans
les filets.
L'un des trois
jeunes américains sort son walk-man de son sac, branche de
petits amplis, appuie sur Play et c'est ... La ruda salska. Et oui.
Vous ne connaissez surement pas, sauf si je vous en ai parlé.
La ruda salska, c'est un groupe de ska français. De Saumur,
je crois. Un excellent groupe de ska, même, qui n'a pas la
renommée qu'il mériterait. L'américain a passé
plusieurs chansons de La ruda salska, suivis d'autres morceaux d'autres
groupes de la même mouvance, tous français. C'était
bien. Ca créait une vraie ambiance sur le rocher. Eux, ils
se baignaient. Dans le mékong, notre groupe ne le sentait
vraiment pas. (il avait eu la K7 par un parisien en vadrouille qu'on
a rencontré sur le chemin du retour).
Si vous êtes
dans le coin, allez-voir les dauphins.
Et le lendemain,
c'était le retour. 6 ou 7 heures dans le camion qu'on voit
en bas des photos. C'éait un bus. J'ai dit un camion, parce
que c'est le souvenir que j'en ai gardé. Bref, j'aurais mieux
fait de prendre le bateau dans l'autre sens. Un peu plus long, mais
sans comparaison.
Une nuit à paksé, et le lendemain, j'ai pris un embarcadère
pour traverser le Mékong, puis un taxi collectif jusqu'au
poste frontière de Ban Mai Sing Amphon. J'ai traversé
la frontière trop facile à pied, et de l'autre côté
j'ai pris un bus pour Ubon Ratchathani (via Chonk Meg, je
crois, où on change de bus pour un plus grand avec la clim'
et des vidéos).
Ubon Ratchathani,
c'est pas bien (grosse ville pas sympa). J'ai attendu 4 heures à
l'aéroport l'avion pour Bangkok.
Et là,
c'était vraiment la fin des vacances.
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